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La bromadiolone continue de tuer des milans royaux et des buses variables

Comme si l’hécatombe de milans royaux et de buses variables, intoxiqués à la bromadiolone, en 2011 dans le Puy-de-Dôme n’avait pas servi de leçon ! Comme si cette hécatombe n’avait pas suffi à démontrer une nouvelle fois la dangerosité de ce puissant anticoagulant pour la faune sauvage, et particulièrement le milan royal.
Non, le préfet du Puy-de-Dôme a de nouveau autorisé la bromadiolone dès mars 2012. Conséquences : deux buses et cinq milans royaux retrouvés empoisonnés ! Et parmi les milans, il y avait deux femelles nicheuses, ce qui signifie la destruction de deux couvées !

Quand il n'est pas empoisonné, il est plombé !

Encore un milan royal victime de tirs !
Fort heureusement, après un séjour au centre de soins de la LPO PACA, ce milan royal a pu être relâché.
Retrouvez le reportage diffusé sur France 3 début avril.
Source : la LPO PACA

Rappel : le Milan royal est une espèce protégée. Sa destruction est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Sur le terrain pour le suivi des milans royaux

France 3 accompagnait le CEN Limousin et la SEPOL lors d'une sortie de terrain consacrée au Milan royal.
Retrouvez le reportage ici.
La Mission Rapaces

Un immature marqué sur le poste de nourrissage du Bassigny

20 février 2012 : 22 Milans royaux sont actuellement au poste de nourrissage Milan royal. La remontée commence donc à se faire sentir après cette longue période de froid. Parmi eux se trouve un oiseau marqué dans le Bassigny : Noir-Vert / Blanc-Rouge. Ce milan est né en 2010 à 4 km du poste de nourrissage. Il est donc dans sa 3è année civile mais c'est la première fois qu'il est observé depuis son marquage. C'est une observation intéressante car rares sont les oiseaux marqués dans le Bassigny observés sur le poste de nourrissage alors que ce dernier est pourtant alimenté traditionnellement jusque fin mars. Qui plus est, c'est un retour plutôt précoce pour un immature puisque nous ne sommes encore qu'en février. C'est au cours de ce mois que les milans nicheurs du Bassigny commence à revenir sur leur site de nidification.

Bernard Theveny, LPO Champagne-Ardenne

 

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20 février 2012 - 22 Milans royaux sont actuellement au poste de nourrissage Milan royal. La remontée commence donc à se faire sentir après cette longue période de froid. Parmi eux se trouve un oiseau marqué dans le Bassigny : Noir-Vert / Blanc-Rouge. Ce milan est né en 2010 à 4 km du poste de nourrissage. Il est donc dans sa 3ème année civile mais c'est la première fois qu'il est observé depuis son marquage. C'est une observation intéressante car rares sont les oiseaux marqués dans le Bassigny observés sur le poste de nourrissage alors que ce dernier est pourtant alimenté traditionnellement jusque fin mars. Qui plus est, c'est un retour plutôt précoce pour un immature puisque nous ne sommes encore qu'en février. C'est au cours de ce mois que les milans nicheurs du Bassigny commence à revenir sur leur site de nidification (info : Bernard Théveny)

Les milans fuient le froid glacial et le poste de nourrissage de Haute-Marne

8 février 2012. Arrivés le 9 janvier, les 31 Milans royaux du poste de nourrissage n'ont pas résisté au froid. Ils étaient pourtant encore là le 30 janvier au début de la vague de foid (pas de dégel en journée à partir de ce jour, les températures ne faisant que dégringoler par la suite). Les autres espèces ont par contre vu leur effectif augmenter puisqu'il y avait hier : 112 Corneilles noires, 12 Buses variables et 10 Pies bavardes. Ce n'est pas la première fois que les milans fuient suite à une période de gel prolongée. Il est vrai que les poulets et les dindes déposés dans le poste de nourrissage sont congelés mais cela n'empêche pas d'autres espèces qui n'ont pourtant pas un bec plus fort que le Milan royal, d'y venir arracher des bouts de viande !

Le milan royal toujours sous la menace de la bromadiolone

Alors que l’Auvergne concentre, cet hiver, un effectif exceptionnel de milans royaux, venus de toute l’Europe, des cadavres continuent d’être découverts sur des communes qui pratiquent des campagnes de traitements à la bromadiolone. La LPO demande à l’Etat et à ses services déconcentrés d’assumer leurs responsabilités et de prendre des mesures urgentes pour que l’hécatombe, constatée en 2011, ne se reproduise pas en 2012.

Retrouvez ici l'intégralite du communiqué de presse de la LPO diffusé ce vendredi 13 janvier.

La Mission Rapaces
 

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