Actualités rapaces

 

Dernières actualités des sites

 

Actualités de la Mission Rapaces

Le faucon de l'amour

En 2012, BNHS/BirdLife en Inde et ses partenaires se sont mobilisés pour faire face à un gigantesque massacre de Faucons de l'Amour dans le Nagaland et mettre en place un programme de sauvegarde. Aucun Faucon de l'Amour n'a été piégé pendant la migration de l'automne 2013 : un beau symbole pour la Saint Valentin !


 Crédit photo : Tom Lindroos - Faucon de l’Amour (Falco amurensis)  

Les cahiers de la migration 2012

Nous avons aujourd'hui le plaisir de vous annoncer que les cahiers de la migration 2012 sont maintenant en ligne ici. Très bonne lecture à tous.

 

Offre de stage Rapaces forestiers en Aquitaine

Urgent !!!

Recherche d'un stagiaire à la LPO Aquitaine ! En effet, celle-ci a été missionnée pour réaliser le diagnostic avifaune du DOCOB des ZPS « Haute Cize : Pic d’Errotzaté et forêt d’Orion » et « Col de Lizarieta » au Pays Basque (Pyrénées Atlantiques). Dans ce cadre, le/la stagiaire sera amené à inventorier les différentes espèces nicheuses de rapaces forestiers (Milans royal et noir, Aigle botté, Bondrée apivore, Circaète Jean-le-blanc...). A partir de ce travail, les enjeux de conservation seront déterminés et une caractérisation des habitats d’espèces sera à établir.

Si vous voulez plus de renseignements que ce soit sur le thème de ce stage (cliquez sur ce lien : OFFRES DE STAGE_Cize.doc), voire les autres offres disponibles, n'hésitez pas à contacter la LPO Aquitaine.

L'Aigle ibérique se porte bien !

Grand rapace diurne endémique de la péninsule ibérique, l’Aigle ibérique (Aquila adalberti) est passé de 261 couples en 2010 à 407 couples recensés en 2013. Une évolution d’autant plus satisfaisante pour la SEO (Sociedad Española de Ornitología) que cette espèce ne comptait plus que 34 couples en 1974. Cette progression constante des effectifs s’accompagne d’un étalement de la population vers de nouvelles provinces.
Parmi les mesures phares de sauvegarde de l’Aigle ibérique nous comptons la protection des aires et zones de nidifications ainsi que l’aménagement des lignes électriques afin d’empêcher les électrocutions.

Assurer le maintient d’une espèce passe par le développement de ses effectifs, mais aussi par la multiplication des populations afin de la savoir plus résiliente aux perturbations environnementales. Cette progression constante est donc une très bonne nouvelle pour une espèce essentiellement concentrée dans le sud-ouest de la péninsule Ibérique.

Record de longévité battu par un vautour fauve

Le 6 mai 1996 un poussin de vautour fauve était bagué dans son nid sur les îles de Cres en Croatie. En juillet dernier (le 17), après 6282 jours, soit 17 ans, 2 mois et 12 jours plus tards,  cet oiseau a été capturé - puis relaché à Forgaria en Italie.

Il est aujourd'hui le plus vieux vautour fauve sauvage jamais observé.
 

La LPO Rhône-Alpes et ERDF préservent l'Aigle de Bonelli dans les gorges de l'Ardèche

Le 22 octobre, Marie-Paule De Thiersant, Présidente de la LPO Coordination Rhône Alpes et Eric Peyrard, Directeur territorial d'ERDF Drôme Ardèche ont assisté à une opération technique délicate et spectaculaire afin de réduire les risques de mortalité liés aux lignes électriques sur les zones les plus sensibles utilisées par l'Aigle de Bonelli et définies par les naturalistes de la LPO. 

Empoisonnements massifs en Afrique

L’empoisonnement est la menace la plus importante touchant les populations vautours mondiales. Pourtant, un tel phénomène n'avait auparavant jamais été observé : on mesure aujourd’hui, sur le continent africain, le plus grand cas d’empoisonnement de masse jamais étudié. A titre d'exemple, en juillet dernier, plus de 600 cadavres de vautours ont été découverts dans la Bande de Caprivi (rebaptisé la région du Zambèze) située dans le Parc National de Bwabwata en Namibie.

Eurobirdwatch 2013 : Inscrivez-vous rapidement aux journées européennes de la Migration les 5 et 6 octobre 2013 !!!

BirdLife International, alliance mondiale de protection de la nature et des oiseaux représentée dans plus de 100 pays, organise le premier week-end d’octobre l’EuroBirdwatch ou Journées européennes de la migration. Cette année, l’Euro Birdwatch fête ses 20 ans et se tiendra les 5 et 6 octobre. Il est coordonné en France par la LPO, représentant officiel de BirdLife International en France.

L’idée de cet événement est simple : sur un week-end d’automne, montrer au grand public le phénomène de la migration des oiseaux par le biais d’activités ouvertes à tous comme des sorties de terrain, des points d’observations, des conférences, des expositions, des ateliers de construction de nichoirs ou de peinture pour les enfants, … sur des sites propices à l’observation des oiseaux migrateurs.

Des formations sur la migration et sur l’identification des rapaces

Quatre sessions de formation sont programmées cette année dans le cadre des chalets d'Irati, à quelques mètres du Col d'Organbidexka:

  • Formation à l'étude de la migration du 22 au 27 septembre
  • Formation à l'identification des rapaces en vol du 1er au 6 septembre, du 15 au 20 septembre ou du 29 septembre au 4 octobre

Enfin, pour ceux qui souhaiteraient observer la migration et le travail d'étude qui en découle tout en découvrant la faune et la flore environnante ainsi que les activités humaines du site, un séjour est organisé du 9 au 13 septembre, toujours aux Chalets d'Irati.

Pour plus d'information sur ces différentes activités, n'hésitez pas à contacter Jean-Paul URCUN de préférence par mail ou par téléphone au 05 59 65 97 13 du lundi au vendredi de 9h à 16h.

Vautours fauves en Pyrénées : Délires consternants autour d’un triste accident de montagne

En réponse à la polémique suscitée par la présence de vautours fauves à proximité du cadavre d'une randonneuse dans les Pyrénées en avril 2013, les spécialistes des rapaces apporte une mise au point. Ils dénoncent une accumulation de mauvaise foi et d'incompétence visant à instrumentaliser le malheur de la victime et de ses proches au service d'une stratégie douteuse.
Le 14 avril 2013 dans les Pyrénées (commune de Larrau) une randonneuse de 52 ans a fait une chute mortelle de plus de 300 m dans un couloir neigeux.
Les gendarmes du peloton de haute montagne et un médecin du SMUR, arrivés sur les lieux environ deux heures après l'accident, n'ont pu que constater le décès. Les secouristes ont signalé la présence de vautours fauves à proximité de la victime.

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