Publications Publié le 29 janvier 2020
Une étude menée par Associação Transumância e Natureza (ATN) et réalisée dans le cadre du projet LIFE Rupis, a permis de découvrir de nouvelles informations fascinantes sur l'alimentation des vautours percnoptères dans le canyon du Douro.
Pour cela, des chercheurs ont collecté les restes alimentaires de 10 nids de vautours percnoptères de la région et les ont identifiés sur la base d'échantillons de laboratoire.
Vautour percnoptère (c) Pilar Oliva
Ces échantillons indiquent une grande variété d'espèces présentes dans l'alimentation des vautours percnoptère du Douro.
Les catégories taxonomiques identifiées comprennent les oiseaux (sauvages et domestiques), les mammifères (non-ongulés et ongulés), les reptiles, les amphibiens, les poissons et les invertébrés dont les quantités varient selon chaque nid.
Pour la majorité des nids étudiés, les mammifères représentent la plus grande proportion d'espèces consommées, sauf dans le territoire NP-BE-35 où les espèces d'oiseaux sont la partie la plus importante de leur alimentation.
Un autre fait intéressant est que le poisson est un élément important de la plupart des régimes alimentaires des nids étudiés, mais dans le cas du territoire NP-HU, le poisson n'était même pas présent.
Les ressources alimentaires, pour la plupart, proviennent de la nature et des espèces sauvages. Cependant, l'une des observations intéressantes est que dans le territoire NP-SA-230, les chercheurs ont trouvé un résultat impressionnant de 34% de nourriture provenant de décharges.
Cette étude nous en apprend davantage sur l'écologie unique et intéressante des vautours percnoptères et nous aide à mieux visualiser leur alimentation, incroyablement diversifiée, variant considérablement entre les individus et les couples reproducteurs ainsi que parmi les différentes populations reproductrices.
Cela met également l'accent sur la nécessité d'adopter une approche holistique de la conservation du vautour percnoptère, car la population globale exploite une grande variété de niches d'alimentation : des rivières, aux pâturages, des zones d'agroforesterie, des cours de ferme et même des tas de fumier de bétail et décharges.
Pour une description détaillée des régimes alimentaires de chaque nid étudié, vous pouvez télécharger et consulter le rapport finalisé par Antonio Hernández-Matías et Joan Carles Abella disponible en bas de page du lien source ci-dessous.